De l'imprimante au silicone

On m'a demandé plusieurs fois si l'ABS était facile à travailler. Voilà un exemple sur le bras droit de First:



Les supports arrachés, ça donne une surface pas terrible, on voit aussi des cochonneries qui devaient être dans le fil









Après un ponçage moyen au 180









Une couche d’apprêt pour ben visualiser les défauts









Ponçage au 240









Rebouchage des "grosses" failles au putty









reponçage et 2ème couche de putty car il se rétracte








 Ponçage au 400









Et 2-3 couches de surfacer, ça y est, c'est bon, allo Mr Silicone!









En conclusion un travail classique sur surface plastique accueillante finalement. Ce sera un peu plus compliqué sur les petits détails genre ongles et oreilles, mais bon. Là j'ai eu 1 heure de travail effectif environ (+ temps de séchage -rapide-). On peut encore peindre à la bombe si on veut une surface bien fine (ou une poupée peinte sans passage par le moulage). En comparaison, un bras en plastiroc demande 10 fois plus de temps, à cause de la symétrie, à cause des nombreux ponçages sous apprêt et donc beaucoup plus de Mr Surfacer.


Du fichier à l'imprimante

Voilà comment se présente le fichier de First quand Lumina me l'envoie:







 Bien sûr c'est de la 3D, on peut la voir sous tous les angles









Maintenant je peux séparer les éléments.


Lors de la création, la graphiste doit utiliser le minimum de mailles pour ne pas surcharger le calculateur









On envoie vers le logiciel d'imprimante, ici Makerware.










Il est possible de visualiser les couches et le berceau (les supports) ainsi que le temps de travail et la longueur d'ABS utilisée. On aperçoit le nid d'abeille interne.









 Mais pour l'impression, il est quand même intéressant de multiplier le nombre de mailles, sinon on va voir les facettes. Le logiciel de l'imprimante ne semble pas surchargé outre mesure.









Là j'ai simplifié le processus pour la compréhension: au milieu, quel hasard, il se passe toujours des imprévus, et le temps passe, passe...